Architecture gothique religieuse
C’est dans l’architecture religieuse, grâce a l’emploi de la croisée d’ogives, qui permets de couvrir des vaisseaux larges et élevés, que le style gothique a trouvé son plein épanouissement.
Il se caractérise par sa structure essentiellement verticale et par l’équilibre dynamique des masses (emploie constant de l’arc brisé au milieu de l‘art en plein cintre, piliers en faisceaux, supportant de hautes voûtes contrebutées par un système de contreforts et d’arc –boutant) par un nouvel esprit dans la mouluration et le décor, et par la transparence à l’extérieur de dispositions intérieures de l’édifices (murs largement percés de hautes baies et de roses).
On considère généralement l’Ile de France comme le berceau des cathédrales gothiques; dont la plupart sont dédiés a Notre Dame de Paris.
Vers 1200 s’élevèrent les cathédrales de chartres, de Reims, d’Amiens, de Bourges, de Rouen. Celles de Sées, Metz, Strasbourg fut édifiées dans la seconde moitié du 13 ème siècle marqué par les plus audacieuses recherches de la légerté et d’élévations.
En dehors de ces grands chantiers, des traits particuliers diversifient les monuments élevés dans les provinces ou à l’étranger ( Allemagne, Italie, Grande Bretagne, Espagne).
Les évènements historiques du 14 ème siècles (en particulier la guerre de 100 ans) ralentisent singulièrement l’évolution du gothique, dont la dernière forme gothique flamboyant (du 15 jusqu’au début du 16 ème siècle) fut supplantée peu a peu les progrès de la renaissance
Architecture civile et militaire
il reste un certain nombres de maisons gothique en France(Hôtel de la Monnaie à Figeac, maison de la monnaie à Vic-Sur-Seille ,à Cordes, hôtel Jacques coeur à bourges).
Sculpture:
Les portails royaux de Saint Denis et de Chartres (1150) statues colonnes , constitue la charnière entre le roman et le gothique .C’est à Sentis, vers 1185, que manifeste la vie et la souplesse qui animeront ensuite les portails, dont la vaste programme incônographique s’épanouit sur toutes l’étendue des facades (tympans, linteau, voussures, ébrasements, soubassements) et les parties hautes cathédrales, se logeant parfois jusqu’aux revers de la facade (Reims) portails nord et sud de Chartres (1210-1220).
La polychromie, aujourdh’ui disparue, en accentuait le réalisme. A l’intérieur des édifices, les chapiteaux n’ont plus un rôle didactique, mais couvrent d’une flore d’abord stylisée (Chartres) puis idéalisé (coeur de notre dame ) et enfin naturalisé (saint chapelle de Paris)
Les statues isolées se multiplient à partir de la fin 13 siècles, a l’interieur des édifices sacrés, vierges a l’Enfant (Magny en Vexin) saint et saintes (Saint Chapelle de Rieux) et décorent certains monuments civils (statue de Poitiers).
La sculpture funéraire a produit des chefs d’oeuvre: dalles a gisants de la cathédrale de Reims (début du 13 ème siècle) tombeaux de royaux de Saint Denis( 13 et 14 ème siècles ), tombeaux Des Ducs de Bourgognes (15 ème siècle), tombeau de Phillipe Pot (1480).
Les ateliers régionaux de sculpture ( Bourgogne, Berry, Bourbonnais ,Champagne , Tourraine ,Normandie, Bretagne) fleurissent énormément au 16 ème siècle interprétant , autres thèmes traditionnels, des sujets nouveaux (vierges de pitié, Christ de la douleurs, dépositions de croix, mise au tombeau), qui manifestent une inspiration réaliste
Vitrail
Les architectes gothiques, en ouvrant largement les murs des églises, offrent un vaste champs au talent des maîtres verriers.
L’atelier qui avait travaillée pour sujet à Saint Denis exécuta à Chartres environ 150 verrières et roses qui constituent l’ensemble le plus complet qui soit resté du 13 ème siècle. Les vitraux de Bourges, de Poitiers, de Rouen, Sens, Laons, Lyon, Le Mans, Troyes vinrent ensuite.
A Notre dame de Paris subsistent que les 3 grandes roses .La Saintes Chapelle conserve 15 grandes fenêtres de vitraux à médaillon ( 1235-1238).
Au 14 ème siècle, apparaît un ton nouveau, le jaune argent, la couleur s’éclaircit, le dessins, plus souple, ménage les effets de perspectives ( cathédrale d’Evreux, église Saint Ouen).
Au 15 ème siècle, le plomb qui cernait les formes disparaît.
Le vitrail cesse d’être une mosaique de couleurs pour devenir une peinture sur verres (Bourges, Quimper).
Peinture:
La grande nouveauté de la période est l’apparition du tableau de chevalet et du portrait, les ateliers de miniaturistes préparèrent cet essor à partir du 14 ème siècle: jean de Pucelle, Beauneveu, Jacquerin de Hesdin, les frêres de Limbourg et Jean Fouquet.
La peinture murale, surtout d’inspiration religieuse (Abondance, la Chaise Dieu) a ménagé une place aux sujet profanes ( Palais des Papes à Avignon). L’un des premier tableaux de chevalet connus, la vierge allaitant entre Saint Pierre et Saint Paul (13 ème ) a précédé un groupe d’'oeuvre de la seconde moitiée du 14 èmes: portraits de Jean le Bon, diptyques au Bargello ect……
La cour de Bourgogne, attira de nombreux artistes: Jean d’Arbois, Broederlam, Malouel, Bellechose
Orfèvrerie:
Elle est au moyen âge essentiellement religieuse. De nombreux objets liturgiques( calices de Charles V , crosses, pyxides, vase sacré, évangéliaires sont ornées d’émaux limousins.
Tapisserie:
La teinture maîtresse du 14 ème siècle, est l’Apocalyspe d’Angers. Les ateliers franco-flammand (Arras) rivalisent avec ceux de paris.
Au 15 ème siècle, des ateliers locaux florissent: Loire, Bourgogne. Les tapisseries aux mille fleurs sont d’inspirations profane ( vie seigneuriales la Dame à la licorne).
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